mardi 15 décembre 2009

Le mannequin de Jean-Claude....

Membre de l'Association des Boutin d'Amérique, Jean-Claude Boutin, de Québec, a reçu la visite des policiers aux petites heures du matin, le lundi 14 décembre. Des passants avaient pris sa décoration de Noël pour un pendu.

Voici l'article qui a paru dans le journal Le Soleil, le lendemain.

Le «pendu» était une décoration de Noël

Marc Allard
Le Soleil

(Québec) La police de Québec a obligé des résidants du quartier Saint-Sacrement à décrocher une décoration de Noël qu'un voisin avait prise pour une personne pendue.

Hier matin, vers 7h, Jean-Claude Boutin, 74 ans, et sa femme ont été réveillés par quelqu'un qui frappait à la porte-fenêtre du balcon, à l'arrière de leur condo de la Cité Bellevue, rue Gérard-Morisset. En se rendant vers le balcon en robe de chambre, Mme Boutin est arrivée face à face avec deux patrouilleurs qui étaient entrés par la porte déverrouillée.

Ambulanciers et policiers

Une dizaine de minutes plus tôt, la police de Québec avait reçu un appel d'un voisin qui avait cru voir une personne qui s'était pendue sur le balcon. Des ambulanciers et des policiers s'était rendus sur les lieux. Mais avant d'entrer chez les Boutin, les patrouilleurs ont vite constaté que le «pendu» était en fait une décoration de Noël, plus précisément un mannequin avec une tête en mousse synthétique, chaussé de skis illuminés, portant des lunettes et tenant des bâtons de ski.

Aucune contravention

Les policiers ont tout de même pénétré à l'intérieur du condo pour demander au couple de décrocher sa décoration de Noël accrochée au plafond du balcon, au risque de payer une amende de 250 $, indique M. Boutin.

La porte-parole de la police de Québec, Catherine Viel, confirme que les policiers sont bel et bien intervenus au condo des Boutin, rue Gérard-Morisset, à la suite d'une plainte d'un voisin. Elle précise toutefois qu'aucune contravention n'a été émise et que les propriétaires ont dû retirer le mannequin skieur pour s'assurer que d'autres voisins ne s'imaginent pas à leur tour qu'une personne est pendue au balcon.

Jean-Claude Boutin a été surpris de l'intervention des policiers, mais dit comprendre pourquoi il a dû retirer son faux skieur. «On comprend un peu la situation, dit-il. Dans la pénombre, c'était confondant vu de loin. On comprend que ça puisse énerver quelqu'un.»

M. Boutin songe maintenant à modifier le mannequin skieur et son emplacement pour qu'il ne prête plus à confusion. En attendant, il ne reste plus que les skis illuminés sur le balcon.



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