L'artiste Danielle Boutin-Turgeon a mis en images sa conception du déménagement des quelque 200 maisons du quartier-sud de Malartic vers le nouveau secteur de la ville. Ses estampes, réunies dans un livre, sont plus que de simples oeuvres: elles sont des témoins marquants de l'histoire passée et celle qui se joue présentement.
Danielle Boutin-Turgeon fait partie de ceux ayant assisté au déménagement des maisons pour permettre le développement du projet de la minière Osisko.
«J'ai vécu ça avec beaucoup d'émotions. C'était spécial de voir les camions chargés de maisons avançant très lentement dans les rues de la ville. C'était une vision unique. J'avais pris des photos et ça m'avait inspiré deux premières gravures. Puis, le projet s'est développé», raconte l'artiste diplômée en arts visuels de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue en 2002.
Roc d'Or
Son projet artistique a effectivement pris une nouvelle tournure lorsqu'elle a entamé des recherches historiques. Danielle Boutin-Turgeon a ainsi dépoussiéré une partie marquante de l'histoire de Malartic puisque certaines maisons déménagées l'année dernière ont effectué un retour à leur lieu d'origine! En effet, le nouveau quartier construit par Osisko est situé tout près de l'ancien quartier Roc d'Or, le berceau de Malartic.
«Roc d'Or avait mauvaise réputation. On disait des résidants qu'ils étaient des «squatters» de la place. Alors, sous la pression des instances politique et religieuses de l'époque, Roc d'Or a été fermée en 1943. On a alors fait déménager les maisons vers la future ville de Malartic et plusieurs ont été localisées dans le quartier-sud. Donc, certaines maisons déménagées en juillet 2008 sont retournées non loin de où elles étaient situées en 1943», raconte Mme Boutin-Turgeon.
Livre d'estampes
Le livre d'artiste conçu par Mme Boutin-Turgeon est donc sa conception de cette migration qu'elle a transposée sur huit estampes esthétiquement remarquables. L'artiste les a réalisées à l'atelier Les Mille Feuilles de Rouyn-Noranda, puis les a réunies dans un livre qu'elle a elle-même édité. Ce livre existe en seulement huit exemplaires, dont une copie est enregistrée auprès de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
Danielle Boutin-Turgeon a aussi fait don d'un exemplaire à la Société d'histoire de Malartic, dont la présidente, Carole St-Jarre, en a signé la préface.
Le livre d'estampes est exposé en intégralité à la bibliothèque de Malartic jusqu'au 11 octobre.
Danielle Boutin-Turgeon fait partie de ceux ayant assisté au déménagement des maisons pour permettre le développement du projet de la minière Osisko.
«J'ai vécu ça avec beaucoup d'émotions. C'était spécial de voir les camions chargés de maisons avançant très lentement dans les rues de la ville. C'était une vision unique. J'avais pris des photos et ça m'avait inspiré deux premières gravures. Puis, le projet s'est développé», raconte l'artiste diplômée en arts visuels de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue en 2002.
Roc d'Or
Son projet artistique a effectivement pris une nouvelle tournure lorsqu'elle a entamé des recherches historiques. Danielle Boutin-Turgeon a ainsi dépoussiéré une partie marquante de l'histoire de Malartic puisque certaines maisons déménagées l'année dernière ont effectué un retour à leur lieu d'origine! En effet, le nouveau quartier construit par Osisko est situé tout près de l'ancien quartier Roc d'Or, le berceau de Malartic.
«Roc d'Or avait mauvaise réputation. On disait des résidants qu'ils étaient des «squatters» de la place. Alors, sous la pression des instances politique et religieuses de l'époque, Roc d'Or a été fermée en 1943. On a alors fait déménager les maisons vers la future ville de Malartic et plusieurs ont été localisées dans le quartier-sud. Donc, certaines maisons déménagées en juillet 2008 sont retournées non loin de où elles étaient situées en 1943», raconte Mme Boutin-Turgeon.
Livre d'estampes
Le livre d'artiste conçu par Mme Boutin-Turgeon est donc sa conception de cette migration qu'elle a transposée sur huit estampes esthétiquement remarquables. L'artiste les a réalisées à l'atelier Les Mille Feuilles de Rouyn-Noranda, puis les a réunies dans un livre qu'elle a elle-même édité. Ce livre existe en seulement huit exemplaires, dont une copie est enregistrée auprès de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
Danielle Boutin-Turgeon a aussi fait don d'un exemplaire à la Société d'histoire de Malartic, dont la présidente, Carole St-Jarre, en a signé la préface.
Le livre d'estampes est exposé en intégralité à la bibliothèque de Malartic jusqu'au 11 octobre.
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