Bruno Boutin
President
Photo de famille Boutin posé vers 1907
De gauche a droite
En haut :
Alphonse Théberge + Azilda Boutin - Vallaire Boutin - Angeline Boutin - Oscar Boutin - Marie-Anne Boutin
En Bas :
Philibert Boutin - Adélard Cyr - Mathilda Boutin - Rose-Anne Boutin - Pierre Boutin (Père) - Pierre Boutin (fils) - Adelina Rouleau - Marie Jeanne - Honorius Poulin - Oldilda Boutin - Albert Boutin
Vallaire (Valère) Boutin fut le fondateur de l'entreprise qui portait le nom de Transport V. Boutin et Fils Inc. au début, en 1946 et qui est aujourd'hui connu sous le nom de "Groupe Boutin", une compagnie de transport d'envergure dont le siège social est à Plessisville au Québec.
Le père
Yves Boutin, Forgeron et maréchal-taillandier, se marie le 3 février 1759 au Loroux avec Périnne Guillet. « Ils ont ensemble 7 enfants, dont Vincent-Yves, le futur colonel », précise Louis Bossard. Sa forge-maréchalerie se situe à l'angle de l'actuelle rue des murailles et de la rue des forges.
De 1790 à 1791, il est l'un des 12 administrateurs du district de Clisson. « C'est durant cette période que furent créés les sept cantons du district dont l'actuel canton lorousain, devenu plus tard Loire-Divatte ». Il est élu cinquième maire du Loroux, en novembre 1792, 29 membres constituent alors la municipalité du moment.
Le dimanche 10 mars 1793, malgré le tocsin dans les bourgs limitrophes, il assiste à la fête que la commune organise au pied de l'arbre de la liberté. « C'est le lendemain que l'insurrection éclate et que 95 patriotes, dont les quatre gendarmes avec le maire et sa municipalité, sont arrêtés par les insurgés ».
En octobre, après la défaite des Vendéens, la division de l'armée catholique commandée par Lyrot passe la Loire à Saint-Florent-le-Vieil et libère les prisonniers. Comme d'autres municipalités républicaines, Yves Boutin reprend la direction des opérations au Loroux, mais le plus dur reste à venir.
Dans la nuit du 29 février au 1 er mars 1794, c'est la panique, 350 Vendéens commandés par Bureau attaquent la gendarmerie, un officier municipal et deux gendarmes sont tués.
Les insurgés lorousains, exaspérés par les dénonciations que le maire aurait faites, arrêtent Yves Boutin, et le fusillent dans les ouches du château « avec son fils aîné du même nom, Yves, qui a refusé de l'abandonner ».
La population est massacrée à partir du 8 mars et la ville est incendiée les 10 et 16 mars. « Il ne reste intact que quatre maisons et La Chapelle-Saint-Laurent » et la ville est quasiment déserte. « La population qui n'avait pas été massacrée a fui ». Pendant plus de deux ans, c'est le désordre et l'anarchie, « c'est seulement au printemps 1796 que se terminent les hostilités ».
Le fils
Vincent-Yves Boutin, est né au Loroux-Bottereau le 1 er janvier 1772. Le jeune Vincent a comme maître d'école Julien Prodhomme, qui deviendra plus tard le chef militaire, dans l'armée que dirige Stoflet.
Envoyé à l'oratoire, principal collège Nantais, il a pour préfet des études Joseph Fouché, futur ministre de la Police impériale « et aussi futur beau-père de Victor Hugo » et comme camarade de classe, le futur héros de Waterloo, Cambronne.
Le 22 juin 1791, à 19 ans, il obtient le diplôme de Maître-des-arts et est reçu au concours d'entrée à l'école du Génie de Mézières. Sous lieutenant dès son arrivée en octobre, on le retrouve le 9 mars 1794 à Metz. Promu lieutenant, la même année, il est nommé capitaine le 21 mars 1797 « à seulement 25 ans ».
Successivement aux ordres de Massena, puis de Ney, il devient, fin mars 1800, chef d'état-major du Génie du général Moreau. En Italie, après Marengo, Vincent-Yves Boutin se consacre entièrement et avec dévotion au nouveau premier consul Bonaparte. Le général corse apprécie les services rendus par les troupes du génie sous les ordres du capitaine Boutin.
Chef de bataillon en 1807, il devient titulaire de la légion d'honneur le 15 janvier 1808, à seulement 38 ans. Pour les services rendus sur le territoire d'Afrique, le colonel Boutin reçoit un sabre d'honneur (notre photo) actuellement conservé au musée du souvenir de l'École supérieure du Génie à Angers.
« C'est à partir de cette période qu'il va commencer sa vie d'agent secret pour l'empereur ». Rappelé à Paris, sur ordre de l'empereur, le 15 juillet 1810, il est nommé colonel le 2 août. Napoléon particulièrement attiré, depuis sa campagne d'Égypte, par l'orient et les peuples d'islam décide d'envoyer Boutin en mission spéciale. Sous couvert d'agent du commerce extérieur, d'égyptologue et d'archéologue, il est signalé près de la mer Rouge, en Égypte et aussi en Syrie.
« Officiellement le colonel Vincent-Yves Boutin décède en 1815, il n'a que 43 ans. » L'enquête précise qu'il a été assassiné par une tribu de rudes montagnards près du village d'El Batta à Antioche. Quinze ans plus tard, le 30 juin 1830, les premières troupes françaises débarquent et occupent Alger, en suivant point par point les directives fournies par le Lorousain et agent secret de Napoléon.
Bonjour André!
Je viens tout juste de terminer la rédaction et le montage de l'album de famille de nos grands-parents Boutin. Il comporte 100 pages de photographies commentées illustrant une partie de l'histoire de notre famille et celle de quelques-uns de nos ancêtres. J'ai fait imprimer une dizaine d'albums en noir et blanc pour mes proches. Je serai en mesure de fournir gratuitement à ceux et celles qui seraient intéressés une copie numérique de ce document. Il suffira de copier le contenu sur une clé USB à partir de mon portable ou simplement de transférer de ma clé USB dans l'ordinateur des intéressés. Le gens pourront faire imprimer à leur guise mais je leur demande de conserver le nom de l'auteur sur leurs copies. J'y ai quand même consacré de nombreuses heures.
Il sera aussi possible d'imprimer toutes les photographies en format photo ce qui en améliore beaucoup la qualité.
La réalisation de cet ouvrage s'est faite grâce à la précieuse collaboration de mes soeurs Denise, Claudette et Céline ainsi que celle d'Yvon et Bruno Boutin.
Je ne sais pas encore comment je vais procéder pour distribuer le contenu mais il suffira de rencontrer quelques personnes de la famille et je pourrai alors leur transférer mes données.
Je t'envoie la page-couverture du volume ainsi que quelques photos de l'album. Je t'enverrai sous peu une photo du volume avec son auteur....
Porte-toi bien!
Marius
Au Foyer de St-Flavien, le 6 mars 2010, à l’âge de 71 ans et 6 mois est décédé M. Gilles Boutin, époux de Mme Noëlla Chailler. Il demeurait à St-Gilles.
Il laisse dans le deuil, outre son épouse, ses enfants : Éric (Annie Bélanger) et Marie-Claude; ses petits-enfants Fabrice et Charline; ses frères et sœurs : feu Marcel (Hélène Doyle), Georgette (Eugène Lalancette), Jacques (Aline Papineau), Monique (Irving Doherty), Marc-André (Nicole Lespérance), René (Ginette Bouffard), Pauline (Jean-Paul Papineau), Réjeanne, Fernand (Diane Grondin), Gervaise, Réal (Mariette Harbour), Yvon (Yolande Chailler), Bruno (Jacqueline Grondin); sa belle-mère Mme Laurentia Rousseau Chailler; ses beaux-frères et belles-sœurs de la famille Chailler : Yolande (Yvon Boutin), Jeanne (Réjean Boisvert), Thérèse (Roland Rousseau), Jean-Paul (Sylvie Côté), Carole (Gilles Genest); plusieurs oncles et tantes, neveux et nièces, cousins, cousines et ami(e)s.
Un merci spécial au personnel du Foyer de St-Flavien pour leurs bons soins prodigués.
Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à
La famille vous accueillera à la résidence funéraire Beaudoin, Ferland, Dupuis Ltée
1709, rue Principale
St-Gilles
Mardi de 19h à 21h30 ainsi que mercredi à compter de 9h. Le service religieux sera célébré le mercredi 10 mars 2010 à 11h en l’église de St-Gilles.
Pour renseignements : 418-888-4351
Télécopieur : 418-888-4951
Site internet : www.salonsdupuis.com
Courriel : cfdupuis@bellnet.ca